mercredi 26 avril 2017

Satire de Célimène en alexandrins (du début à la fin)

Satire de Célimène, ou d’un vers plus finLa magnifique célèbre, et l’Alexandrin


Ô ! Célèbre Célimène, la magnifique
Pour son cher Alceste, Ô combien nostalgique
Possède des sentiments bien différents.
Ses gestes, ses paroles, vraiment si marquants
Font d’elle la Reine de sa Cour ridicule.
Molière, ses alexandrins et majuscules,
De grandes manières, qu’il affectionne,
Décrivent si bien l’hypocrite personne.
Ô ! Célèbre Célimène, la magnifique
Rit de ceux qu’elle sert, la langue acrobatique.
Cruelle, l’apparente grande littéraire
Tient salon au milieu de ses compères,
Les marquis ridicules, la cousine idiote,
Ainsi que l’aimant Philinte, compatriote,
Et son très cher Alceste, le grand Misanthrope.
Elle ne sait voir que depuis l’œil du cyclope,
Et construit sa parole de manière habile
Pour ses amis qui, oreille tendue, jubilent.
Célèbre Célimène, est la magnifique
Qui envers Alceste agit de façon cyclique.
Un coup amoureuse puis manipulatrice,
Devant les autres, elle est une grande actrice.
Oh ! Misanthrope elle-même, elle se cache,
Ne sait qui aimer et montre une fausse attache.
Première des plus grandes faiseuses d’histoires,
Elle donne quelques avis contradictoires
Selon qu’elle parle ou à maître ou à marquis
Et se montre honnête Femme en lieu conquis.
Célimène, médisante veuve galante,
La charmante et confiante discriminante,
Madame, ne sait seulement pas qui elle est
Et se cherche en elle comme nous l’avons fait.
Mais, me direz-vous, ce n’est pas une raison
Pour ainsi donner spectacle en pareils salons.
Je suis bien d’accord, et Molière nous aide
En faisant le portrait de cette femme laide.
Laide, quel mot ! Pourtant célèbre Célimène
Est connue pour sa grande beauté, ah ! sans haine.
Oh mais la plus cruelle des êtres, elle l’est !
Et pour la décrire ainsi d’un aussi bon trait,
Je ne connais que Jean Baptiste Poquelin,
Dit Molière, le plus habile des malins.


Maindiaux Clothilde, la jeune littéraire
Qui sur ce travail quelque peu autoritaire,
S’est, malgré le temps consacré, bien amusée,
Et recommencerait volontiers le sacré
Exercice d’une langue Antique et Classique,
Oh ! Qui est tout autant lyrique que magique.
J’espère donc que mon principal Professeur,
Apprécie cette toute petite douceur,
Sans penser un petit instant que Célimène
Ne m’ait transmis par la pensée un mauvais gène.
Maindiaux Clothilde, la jeune littéraire

En première L, filière la plus solaire.

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